Un festival formidable...
Par le truchement du festival Le Panorama du Cinéma Colombien, ce dernier s’invite dans les salles parisiennes et révèle sa poésie à un public éclectique.
Pendant une semaine, du 7 au 11 octobre, vous pourrez plonger dans l’univers cinématographique colombien à travers une programmation d’une grande richesse, entre projections inédites de films colombiens contemporains, tous genres confondus, tables rondes, rencontres avec les réalisateurs, expositions et concerts.
Le jeune public n’est pas oublié, et pourra lui aussi profiter de films d’animation traitant de problématiques actuelles, telles que la maltraitance subie par les femmes, l’importance de préserver un équilibre entre l’homme et la nature, l’entraide en pleine pandémie, etc.
L’occasion de réfléchir aux valeurs que nous voulons inculquer à nos enfants.
La compétition des longs-métrages et courts-métrages fait l´objet d’un Prix du Public, d’un prix du Jury (depuis 2017) et d’un Prix du Jury Étudiant (ce dernier réservé aux courts-métrages).
Programme et informations pratiques (lieux, tarifs et contraintes liées à la COVID) à découvrir ici : https://www.panoramaducinemacolombien.com/ infos-pratiques/
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la Colombie a su se faire reconnaître dans le milieu de la production cinématographique comme l’une des forces créatrices majeures d’Amérique latine. Des films colombiens circulent dans le monde entier. On les voit dans les festivals les plus prestigieux (à Cannes, aux Oscars, aux Goya ou aux Ariel) sur les plateformes de VOD et dans les programmations spécialisées.
Rien que pour cette année, à Cannes, Memoria réalisé par Apichatpong Weerasethakul a remporté le Prix du jury, tandis que Sandra Melissa Torres s’est vu décerner le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation pour le film Amparo.
Mais l’on peut en citer d’autres, comme :
- Los Conductos, de Camilo Restrepo, qui a remporté le Prix du meilleur premier film à Berlin,
- La Tierra y la Sombra, de César Acevedo, qui s’est vu décerner la Caméra d’or à Cannes,
- Leidi, de Simón Mesa Soto, qui a été récompensé de la Palme d’or du meilleur court métrage.
- Tantas almas de Nicolás Rincón Gille
- El olvido que seremos de Fernando Trueba ont, eux aussi, fait le tour des festivals, contribuant à cette ébullition sans précédent.
N’hésitez plus et courrez voir ces petits chefs d’oeuvre, qui le sont tant par les acteurs que par leurs intrigues et les fabuleux paysages colombiens.
